L’anorexie mentale et une privation de nourriture motivée par l’obsession d’être toujours plus mince. L’anorexie mentale débute généralement à l’adolescence et touche les jeunes filles dans 9 cas sur 10.
La perception du corps est alors totalement faussée, le patient ne se voit pas tel qu’il est. Le patient a une peur démesurée de prendre du poids accompagné d’un besoin obsessionnel de maigrir.
L’anorexie influence l’estime de soi et le patient nie sa maigreur et son degré de gravité.
La restriction alimentaire très stricte est souvent dissimulée à l’entourage afin de faire illusion le plus longtemps possible.
Le patient atteint d’anorexie mentale peut prendre des laxatifs ou se faire vomir lorsqu’il a mangé et a également recours à l’hyperactivité physique (agitation, excitation, activité sportive…).
Chez les patientes, il est fréquent de constater une aménorrhée (une absence de règles).
A force des privations qu’il s’inflige, le patient sous alimenté et en carence, altère les mécanismes de faim et de satiété.
Dans les cas graves de dénutrition les patients peuvent même en mourir.
Dans les cas d’anorexie sévère, le patient doit être hospitalisé pour compenser ses carences.
Le traitement fait appel à des médecins, des nutritionnistes et des psychiatres.
C’est un traitement qui demande du temps et qui nécessite un engagement et une volonté du patient.
Le nombre exact d’anorexiques en France n’est pas connu, mais les études ont démontré que le nombre d’hospitalisations a doublé en une génération.
Il existe également des formes d’anorexie plus atypiques et plus difficiles à diagnostiquer.
C’est le cas lorsque tous les symptômes sont présents mais que les règles persistent ou que l’indice de masse corporelle (IMC) du patient reste stable et normal.
L’anorexie mentale peut également toucher sous d’autres formes les bébés, les enfants et les personnes âgées.
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